French Music: “Le poinçonneur des Lilas” Posted by Elizabeth Schmermund on Jun 1, 2018 in Music
One of the most famous musicians of all time is, of course, Serge Gainsbourg. But for non-native French listeners, it may be difficult to fully appreciate his music. Over the course of his career, Gainsbourg wrote some 550 songs…the lyrics of which often delve into puns and other forms of word play. Indeed, upon his death in 1991, then-president François Mitterand stated, “Notre Baudelaire, notre Apollinaire… Il a élevé la chanson au rang de l’art.” (Our Baudelaire, our Apollinaire … He elevated song to the level of art.)
One of Gainsbourg’s most famous songs—and perhaps one of France’s most beloved songs—is “Le poinçonneur des Lilas.” What’s un poinçonneur, you may ask? Un poinçonneur is a ticket-puncher, or someone who would punch (poinçonner) train or subway tickets to validate (válider) them. Nowadays, there’s usually a machine that does this, of course. But, when the song was written in 1958, it was common to see les poinçonneur in subway stations (les stations de metro) and in train stations (les gares).
As Gainsbourg himself said, “« Le poinçonneur des Lilas » c’est le poinçonneur de la Porte-Dauphine. J’ai bavardé avec cet employé du métro avant d’écrire ma chanson. Je lui ai demandé ce qu’il espérait, il m’a répondu : « Remonter à la surface le plus tôt possible ».
Voilà, c’était la phrase-clé qui m’a amené à écrire le Poinçonneur.” (The Lilas Ticket-Puncher, it’s about the ticket-puncher of the Porte-Dauphine metro. I asked him what he hoped for, and he answered: “Go back up to the surface as early as possible.” And it was that key phrase that brought me to write the song.”)
You can read les paroles de la chanson below:
Le gars qu’on croise et qu’on n’ regarde pas
Y a pas de soleil sous la terre
Drôle de croisière
Pour tuer l’ennui j’ai dans ma veste
Les extraits du Reader Digest
Et dans ce bouquin y a écrit
Que des gars se la coulent douce à Miami
Pendant ce temps que je fais le zouave
Au fond de la cave
Paraît que y a pas de sot métier
Moi je fais des trous dans des billets
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des trous de seconde classe
Des trous de première classe
Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Pour Invalides changer à Opéra
Je vis au cœur de la planète
J’ai dans la tête
Un carnaval de confettis
J’en amène jusque dans mon lit
Et sous mon ciel de faïence
Je ne vois briller que les correspondances
Parfois je rêve je divague
Je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
Je vois un bateau qui vient me chercher
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Mais le bateau se taille
Et je vois que je déraille
Et je reste dans mon trou à faire des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Arts-et-Métiers direct par Levallois
J’en ai marre j’en ai ma claque
De ce cloaque
Je voudrais jouer la fille de l’air
Laisser ma casquette au vestiaire
Un jour viendra j’en suis sûr
Où je pourrais m’évader dans la nature
Je partirai sur la grande route
Et coûte que coûte
Et si pour moi il n’est plus temps
Je partirai les pieds devant
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
De quoi prendre un flingue
Se faire un trou, un petit trou, un dernier petit trou
Un petit trou, un petit trou, un dernier petit trou
Et on me mettra dans un grand trou
Où je n’entendrai plus parler de trou plus jamais de trou
De petits trous de petits trous de petits trous
Watch a young Serge Gainsbourg sing this song in 1959 below:
Next week, we’ll look more into the lyrics and examine some of the word play Gainsbourg used throughout his musical career.
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